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Aux deux boîtes à ouvrages
31 décembre 2020

Voeux...

Mon petit blog fête aujourd'hui ses 8 ans ! Déjà...

A cette occasion, j'ai souhaité gâter l'une de mes lectrices.

Le choix est difficile quand il s'agit de faire plaisir à une personne que l'on ne connait pas vraiment et que l'on n'a jamais rencontré "en vrai".

Le cadeau est un peu particulier, puisqu'il associe mes deux loisirs préférés, point de croix et reliure...

Je me suis lancé dans la reliure d'un livre de Colette :

couverture originale

Cet ouvrage, datant de 1954, regroupe des textes de Colette, nouvelles et extraits de livres, où elle parle des chats.

Je sais que de nombreuses brodeuses aiment les chats !

 

L'ouvrage est relié avec de la fibre de cuir bleu marine et j'ai incrusté une broderie dans la couverture :

couverture brodée

J'ai choisi de réaliser un bradel à plats rapportés, structure qui permet de travailler de façon indépendante le dos et les deux plats.

Tête et pied sont ornés d'une tranchefile en cordonnet de soie :

tranchefile

Pour les gardes couleur, j'ai choisi un papier en rapport avec le thème du livre :

garde couleur

Un peu de dorure en décor sur le dos et le plat verso :

citation dos  titre dos

Là, je réclame votre indulgence... je suis une apprentie-doreur !! (et je n'ai pas le sens de la ligne droite, ce qui est un vrai handicap !)

livre vue dos-devant

Le dimanche 10 janvier, je ferai un tirage au sort parmi les commentaires laissés sous cet article.

La gagnante recevra ce livre.

Bonne chance à toutes !

 

En attendant, je vous souhaite une belle soirée de la St-Sylvestre et une Bonne Année 2021.

CPA nouvel an

@ bientôt.

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22 novembre 2020

Reliure toujours...

Il y a quelques temps, je me suis offert un livre assez rare sur mon archipel préféré : Les îles Saint-Pierre et Miquelon par le Comte de Premio-Real.

Le petit volume broché datant de 1880 avait bien souffert du temps et méritait une reliure.

Voici la couverture restaurée :

couverture originale

La couverture d'origine était pliée, détachée du livre et partiellement déchirée. Je l'ai donc lavée, puis ai découpé la partie centrale pour la recoller sur un papier XIXe siècle de même texture et de couleur très proche.

Le Comte de Premio-Real (1840-1888) était consul général d'Espagne au Québec :

Premio real

(image : banque numérique du Québec)

Le livre reprend le texte d'une conférence donnée par le comte le 29 avril 1880 devant la Société géographique de Québec.

J'ai choisi un cuir grainé bleu marine. Les grains ne sont pas naturels, mais obtenus par passage dans une presse :

cuir texturé

Pour les gardes couleur, j'ai utilisé un papier marbré dans des tons de bleu :

papier gardes

Le cuir grainé n'est pas particulièrement adapté pour la dorure (elle rend mieux quand le cuir est lisse), mais j'ai choisi de mettre un petit décor sur la couverture :

détail baleine

Et voici l'ouvrage en entier :

livre debout

Bonne semaine à tous mes lecteurs !

@ bientôt.

20 septembre 2020

Souvenirs d'un marin

Louis de Villefosse (1900-1984) est entré à l'Ecole navale en 1918, puis a fait une carrière d'officier dans la Marine nationale.

En 1940, il rejoint à Londres les Forces Navales Françaises Libres et en devient sous-chef d'état-major.

Quel intérêt puis-je avoir à son livre de Souvenirs, édité en 1951 ?

couverture orig

Avec les FNFL, Louis de Villefosse a participé au débarquement puis au ralliement de Saint-Pierre et Miquelon à la France libre.

Presque le quart de son ouvrage est consacré à cette page d'histoire de mon archipel préféré...

L'exemplaire que j'ai trouvé porte une dédicace de l'auteur :

dédicace

Comme il était plutôt fatigué, j'ai choisi de le relier :

couverture

Il est habillé avec de la toile buckram bleu marine. Sous la toile, on distingue en relief discret la silhouette de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon et une croix de Lorraine au premier plan.

Pour les gardes couleur, j'ai utilisé un papier imprimé d'un semis d'ancres :

papier gardes

Une pièce de titre en cuir bordeaux orne le dos :

pièce de titre

En dépit de nombreux repères, le nom de l'auteur n'est pas tout à fait droit... il faudra encore des heures d'entrainement !!

Cela fait un livre relié de plus, et un ouvrage supplémentaire sur Saint-Pierre et Miquelon dans ma collection.

debout ouvert   debout

Bonne semaine à vous.

@ bientôt !

12 juillet 2020

Stage de reliure 2020

Je suis partie plus tôt cette année pour mon stage de reliure chez Hélène Potin et me voici donc de retour.

Les réalisations et les apprentissages ont été variés.

Tout d'abord, un livre peu courant sur Willy, Henry Gauthier-Villars, premier mari de l'écrivain Colette, dont j'ai déjà parlé sur ce blog.

Eugène de Solenière a publié cette biographie presque hagiographique en 1903. Quand je l'ai acquis pour quelques euros, ce n'était plus qu'un paquet de feuilles...

Voici la couverture d'origine :

willy couv originale

Comme le volume est fin, j'ai fait une reliure Bradel, couverte de toile verte. Sous la toile, j'ai reproduit sur de la carte bulle le titre "WILLY" ainsi que la silhouette du personnage : moustache et barbiche à la Napoléon III et chapeau haut-de-forme :

willy bradel debout

A l'intérieur, un papier marbré machine...

willy bradel papier int

... dont j'ai utilisé un petit bout pour faire une tranchefile :

willy tranchefile papier

L'âme de cette tranchefile est un lacet en cuir de 1 mm de diamètre.

 

Hélène m'a proposé d'apprendre à faire des boîtes pour protéger les livres, surtout ceux dont la  couverture comporte un motif en mosaïque ou une incrustation.

Elle m'a montré deux possibilités.

En premier, l'étui dans lequel on glisse un ouvrage :

Willy étui   willy hors étui

Cela ressemble à du cartonnage, mais avec quelques règles spécifiques. Vu la forme, on habille l'intérieur avec du papier dès le départ, avant d'assembler la boîte !

 

La deuxième forme possible est la boîte à chasses :

boite chasses debout  boite chasses

Elle est en toile pour l'extérieur et en papier pour la structure interne. J'ai utilisé le même papier que pour les gardes couleur du livre qu'elle protège.

La voici ouverte et contenant le livre:

boite chasses ouverte livre

En cartonnage, on fabrique parfois une boîte-livre. C'est un peu le même principe. Mais ici, il y a deux structures-boites qui s'enchassent l'une dans l'autre. Je ne sais pas si je suis bien claire...

 

Le projet phare de ce stage a été le pastiche d'un livre du XVIIIe siècle.

J'ai trouvé cet ouvrage de 1754 en assez mauvais état...

la vallière état

J'ai choisi volontairement un livre très abîmé pour pouvoir le démonter et refaire une reliure à la manière du XVIIIe siècle. Pour que cela réussisse au mieux, il est important d'avoir du papier d'époque... Et si l'usure n'avait pas été importante, Hélène m'aurait fait faire une restauration et non un pastiche !

Il s'agit des Réflexions sur la miséricorde de Dieu par Mme la Duchesse de La Vallière :

La Vallière intérieur

Louise de La Vallière (1644-1710) a été la première maîtresse officielle de Louis XIV. Elle lui a donné six enfants, dont deux seulement ont atteint l'âge adulte.

Supplantée dans le lit et le coeur du roi par Athénaïs de Montespan, Louise de La Vallière se retire au Carmel. Elle prononce ses voeux en 1675, prenant le nom de Louise de la Miséricorde. Elle meurt au couvent en 1710, après 36 ans de vie religieuse.

Voici ce même livre avec sa couverture refaite :

La Vallière posé  la vallière debout 2

Les reliures du XVIIIe siècle sont bien plus rustiques que ce que nous faisons actuellement.

La couture est faite autour des ficelles qui ne sont pas cachées dans des entailles sur le dos du livre ; le fil entoure bien la ficelle. Elles apparaissent donc sous le cuir, formant des nerfs :

couture nerf détail

(photo internet)

Pour marquer les nerfs, on utilise une pince à nerfs. Cet outil n'exitait pas au XVIIIe siècle. Ce sont des ficelles tendues qui marquent le cuir de part et d'autre des nerfs durant le temps de séchage de la colle :

nerfs

 (photo internet)

Le livre est couvert avec du cuir de veau qui a été teinté pour retrouver l'aspect des cuirs du siècle des Lumières : des jaspures masquaient les défauts de la matière. Par ailleurs, les peaux n'étaient pas parées comme nous le faisons de nos jours : seuls les remplis (bords collés sur les cartons à l'intérieur du livres) sont amincis. Comme la peau a conservé son épaisseur, le livre est très doux au toucher, comme ouatiné.

Les tranchefiles sont réalisées en fils de lin : ici à deux couleurs, vieux rose et  lin naturel :

La Vallière tranchefile

Nous avons pu décoller le papier marbré d'origine du livre. Il a été lavé, séché sous buvard et poids, puis repositionné dans le pastiche :

La Vallière gardes couleur

Ce fragment du dos nous servira à reconstituer le décor de dorure...

dos original La Vallière

Ce sera l'objet de mon prochain séjour chez Hélène !

En attendant, il faudra que je n'exerce sérieusement au maniement des fers à dorer sur un faux-dos... une heure par jour comme des gammes au piano !

 

Je vais maintenant profiter de quelques semaines de vacances... et donc mettre aussi le blog au repos.

Je vous retrouverai avec plaisir fin août .

Bonnes vacances à vous tous, lecteurs fidèles et visiteurs de passage !

@ bientôt.

 

24 mai 2020

Souvenirs littéraires de Willy

Henry Gauthier-Villars, dit Willy, (1859-1931) était journaliste, critique musical et romancier.

En 1900 quand paraît Claudine à l'école, il est l'un des hommes les plus en vue de la vie parisienne. Son épouse et collaboratrice, Gabrielle Colette, est une inconnue.

Aujourd'hui, c'est l'inverse : Colette est reconnue comme un grand écrivain et Willy n'est que son premier mari...

C'est en m'intéressant à Colette que j'ai découvert Willy.

On trouve encore de temps en temps des ouvrages de Willy.

Souvenirs littéraires et autres est paru en 1925. L'ouvrage est moins intéressant que le titre le laisse entendre, il n'y a pas de révélations fracassantes...

page titre

Cet exemplaire est dédicacé par Willy :

dédicace

Il est imprimé sur un papier assez médiocre qui vieillit plutôt mal... et se présente comme un petit volume broché.

J'ai donc refait une reliure solide. Elle est recouverte de toile buckram et dans la couverture, j'ai incrusté une carte postale ancienne représentant Willy :

posé

Pour les gardes couleur, j'ai choisi un papier imprimé assorti :

papier intérieur

Et j'ai réalisé une pièce de titre sur du cuir pour agrémenter le dos :

pièce titre

Il faut dire que c'est difficile de marquer cette toile : le résultat n'est jamais très net.

Voici l'ouvrage terminé :

debout ouvert

A vous tous qui passez par ici, je souhaite une bonne semaine !

A bientôt.

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10 mai 2020

Guipure d'Irlande

Il ne s'agit pas ici d'une oeuvre au crochet, mais de livres !

J'ai rassemblé peu à peu les six volumes consacrés à la dentelle d'Irlande par Mme Hardouin, édités par la Manufacture parisienne des Cotons L.V. et M.F.A.

Chaque volume contient six cahiers de huit pages. Ils étaient maintenus par des agrafes, souvent rouillées avec l'âge. La couverture en papier imprimé est simplement collée sur le dos. Du fait de cette reliure sommaire, ces petits ouvrages sont assez fragiles en dépit d'un assez beau papier glacé.

couvertures originales

Je les ai donc démontés, restaurés et habillés avec une reliure à la Bradel :

couvertures buckram

Ils sont couverts de toile Buckram ; j'ai choisi pour chaque volume la couleur de toile qui s'approche au maximum de la couleur de la couverture d'origine (qui est conservée et intégrée dans le livre comme une page supplémentaire).

A l'intérieur, j'ai mis des papiers fantaisie pour les gardes couleur :

papiers intérieurs

Sur le dos, j'ai collé une pièce de titre, réalisée sur du cuir avec du film blanc, pour rappeler la dentelle :

pièces de titres

Il me reste encore des progrès à faire en dorure... en particulier pour marquer un titre directement sur le dos. J'ai beaucoup de mal à maîtriser le geste sur l'arrondi du dos.

J'ai touvé sur un site de vente en ligne un fer à dorer qui porte le prénom de Maman. J'ai décidé de marquer tous les livres que je relie pour elle avec ce fer, sur la quatrième de couverture :

Edith + fer sur pile

Voici la collection complète :

entre serre-livres

Je regrette juste qu'ils n'aient pas tous la même hauteur ! Mais comme les bords des feuilles étaient abîmés, j'ai du ébarber plus ou moins.

 

Bonne semaine à vous qui me lisez ; prenez doublement soin de vous avec ce déconfinement qui commence.

A bientôt !

9 février 2020

Reliure

La reliure prend beaucoup de temps, aussi, je mets longtemps pour terminer un livre.

J'ai donné une seconde vie à cet ouvrage, Le ballet de ma vie, paru en 1955 :

couv ill

Cléo de Mérode (1875-1966) était danseuse à l'Opéra de Paris et considérée comme une des plus belles femmes de son époque.

 

La reliure du livre est en toile.

J'ai crée un encadrement en relief en collant un découpage en carte bulle avant de poser la toile de couvrure.

On le voit bien avec une lumière rasante :

cadre

A l'intérieur de ce cadre, j'ai collé une carte postale ancienne représentant Cléo de Mérode :

livre debout

J'ai choisi un papier assorti pour les gardes couleur...

papier garde

... et réalisé une pièce de titre sur du cuir bleu marine :

pièce de titre

Mon mari est très content du résultat :

livre

Bonne semaine à vous !

@ bientôt.

17 novembre 2019

Reliure sur ruban visible

Relier un livre se fait par de nombreuses étapes. Une est particulièrement importante : la couture. Elle peut se faire sur ficelle ou sur ruban.

Ici, c'est une couture sur ruban de coton qui est en cours :

couture sur rubans

Une fois la reliure achevée, les rubans sont cachés à l'intérieur du livre.

On peut aussi utiliser de jolis rubans et les laisser visibles. C'est ce que j'ai testé sur cette reliure :

posé

Comme vous le voyez, les rubans servent de décors sur les plats et restent visibles sur le dos.

En détail :

détail dos

La couture reste aussi visible par-dessus le ruban. J'ai choisi de l'embellir en croisant les fils de lin avec un fil de coton perlé bleu (comme on croise les fils d'un tissu quand on fait des jours)

Pour obtenir ce résultat, le dos est coupé en trois parties qui sont couvertes séparément et positionnées autour des rubans.

L'intérieur est habillé avec un papier étoilé assorti :

papier intérieur

et l'ouvrage a bénéficié d'une tranchefile en soie bleue et blanche.

tranchefile

C'est sur le premier tirage de mon recueil de poésies sur la nuit que j'ai testé cette reliure sur rubans, à dos coupé :

DSC04888

C'est un peu plus fragile qu'une reliure classique, mais original dans une bibliothèque !

debout

Bonne semaine à vous tous qui passez par ici !

A bientôt.

23 juillet 2019

Retour de stage

Mes cinq journées de formation ont été bien remplies et sont passées très vite. C'est toujours un plaisir de travailler sous la direction d'Hélène Potin : relieuse accomplie, elle est aussi une remarquable pédagogue, aussi patiente qu'exigeante.

J'ai découvert deux techniques : le montage sur onglets et la mosaïque de cuir.

 

Le premier ouvrage, monté sur onglets, n'est pas terminé : je me suis arrêtée au moment où on retrouve les étapes d'une reliure classique.

Les onglets sont des bandes de papier pliées et cousues, rajoutées à chaque cahier d'un livre :

DSC04778

Ils correspondent à la partie gauche, plus claire.

On rajoute des onglets soit pour une reliure particulièrement luxueuse, soit, comme c'est la cas ici, pour un livre dont le papier est particulièrement fragile.

Toutes les opérations de façonnage du dos du livre se font uniquement sur cette partie rajoutée et n'impactent en rien le livre original. D'autre part, l'ouverture du livre se fait bien à plat.

DSC04780  DSC04783

Dans les prochains jours, je vais terminer cette reliure.

 

La mosaïque de cuir est une technique de décor des couvertures, alliant des découpes minutieuses et un travail de dorure à chaud.

J'ai réalisé un livre unique : je n'ai pas relié un livre existant, mais j'ai composé un recueil de poésies sur le thème de la nuit. Ayant choisi textes et illustrations, j'ai crée la disposition puis ai imprimé l'ensemble des pages sur un papier ivoire.

Voici quelques pages :

DSC04754

DSC04759

Pour la couverture, j'ai composé un dessin avec l'aide d'un collègue : un hibou perché sur une branche, sur un fond de nuit étoilée, éclairée par la lune :

DSC04735

Les mosaïques de cuir peuvent se faire de différentes manières : deux techniques ont été utilisées sur cette couverture.

Le livre a été relié en cuir bleu marine.

Pour figurer l'arbre et la lune, les silhouettes correspondantes ont été découpées dans la couverture, puis remplacées par les mêmes décors découpés dans un cuir différent. Ces mosaïques sont à niveau avec le cuir qui couvre le livre. Les découpes sont extrêment pécises et délicates puisque les pièces doivent s'emboîter exactement dans la partie évidée. C'est plus facile sur des pièces droites, mais quand on choisit pour débuter une forme irrégulière avec des arrondis... il faut assumer !

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Le hibou est un assemblage de deux cuirs différents. Ici, les pièces sont découpées dans un cuir très fin (paré à 3/10e de millimètre) et sont collées sur le cuir bleu marine, après une préparation de la zone de collage. Ces mosaïques apparaissent en relief léger :

20190719_161427

Il y a ensuite un travail de dorure à chaud : sertissage des différentes pièces de cuir avec des fers à dorer droits ou courbes et ajout de décors.

Vous avez à gauche le hibou après collage et à droite avec ajout de détails réalisés avec des fers à dorer : plumage figuré par des V, yeux et bec. La technique employée est le froid naturel : le cuir humide est progressivement bruni par la chaleur de fers appliqués plusieurs fois au même endroit. Mon hibou a les yeux  légèrement cernés : il n'a pas fait d'insomnie (!), je n'ai pas posé le fer exactement dans l'empreinte...

IMG_20190719_161259

Les cratères lunaires ont été réalisés avec des fers courbes et du film gris pâle :

DSC04730

J'ai rajouté des étoiles dans le ciel : fer à dorer en forme d'étoile et film doré. L'étoile filante est une composition : ajout de la queue avec des fers courbes.

DSC04732

Ce livre a bénéficié d'une tranchefile en cordonnet de soie bleu et blanc :

DSC04762

Et pour les gardes couleur, j'ai choisi un papier évoquant une nuit étoilée :

DSC04753

Dès que j'aurai trouvé une police de caractères à mon goût, je rajouterai le titre sur la couverture, en-bas à droite : La nuit en poésie.

DSC04733  DSC04752

Ce décor n'a pas l'air bien compliqué et pourtant, j'y ai travaillé pendant 25 heures !

 

Le blog et sa rédactrice vont prendre quelques semaines de vacances : je vous retrouverai avec plaisir ici le dimanche 1er septembre.

Bonnes vacances à vous tous !

A bientôt.

12 mai 2019

Ebook ou livre papier ?

J'ai découvert que certains livres épuisés du XXe siècle pouvaient être trouvés en format numérique, donc lisibles sur une liseuse, une tablette ou un ordinateur.

Comme je suis à la recherche de certains titres, cela m'enchante de les avoir à disposition... Habitant dans un département rural, il est difficile d'avoir accès aux trésors des grandes bibliothèques. De plus, j'aime acquérir les livres, les avoir sous la main et pouvoir les relire à volonté.

J'ai fait un essai d'acquisition d'un ebook... mais la lecture sur un écran ne me convient pas : je fatigue rapidement ... et que voulez-vous, j'aime le contact du papier !

J'ai donc imprimé la totalité des 276 pages !

DSC04326

Et pour les lire confortablement, j'ai entrepris de les relier.

Première étape : former des cahiers.

J'ai cousu à la machine les feuilles, par petits paquets de six :

DSC04328

Ma machine à coudre n'a rien dit... mais je ne pourrai pas lui imposer trop souvent ce genre d'exercice !

A partir de là, je peux relier mon livre de façon traditionnelle.

Ensuite, j'ai rassemblé les 46 cahiers ainsi formés par une couture sur des rubans de coton.

DSC04333

Je vous passe les étapes classiques de la reliure, arrondissure, endossure, passure en carton, renforcement du dos....

Voici mon livre :

DSC04457

J'ai utilisé une toile de lin mauve contrecollée sur un papier fin découverte à l'Eclat de verre.

Pour le dos, j'ai réalisé une pièce de titre.

Si j'ai respecté la taille (1/5e de la hauteur du livre), elle est fantaisiste dans la disposition et surtout la décoration.

Mes polices de caractères en bronze sont plus adaptées à des titres plus petits : j'ai donc meublé la pièce en rajoutant un motif de baleine en bas ! Et les espacements des lignes ne sont pas vraiment classiques non plus.

DSC04452

Voici l'ouvrage en entier :

DSC04449

Pour les gardes couleur, j'ai utilisé un papier imprimé avec des motifs de carte marine, ancre, sirène, baleine... bref la chasse au trésor tel qu'on l'imagine, avec son lot d'aventures et de personnages inquiétants.

DSC04460

Cela semble bien correspondre aux premières pages de ce livre qui s'intitule : Le Petit Havre et son mystère.

Et vous, êtes-vous plutôt livre numérique ou livre papier ?

Bonne semaine à vous qui passez par ici !

@ bientôt.

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